Chapitre n°7
Une demeure Speciale.
Point de vu Sheina
- Sheina ? Sheina, c’est toi ? Sheina Bouvlouska ? C’est moi. Erwan. La fac. Ton meilleur ami ...
Quoi ? Mais comment un inconnu connaissait mon vrai nom, mon nom de jeune fille. C’était impossible. J’ai toujours été très évasive sur mon passé. Même Zena et Neia le connaissait pas ! Puis, son prénom clignota comme un néon dans ma tête. Mais oui, Erwan ! Mon Erwan !
- Erwan ?!
Je courrais et me jetais avec une telle force dans ses bras que nous fîmes des tonneaux pour atterrir 100 mètres La Russie.
- Sheina, « Ouspakoy»* me glissa-t-il dans l’oreille tendrement
- Erwan, je-je ...
- Chuuuuut ... Calme toi Sheiawana**. Si j’avais su que tu pleurerais autant de me reconnaître ! dit-il
- Mais nan, pouffais-je. Pas du tout, c’est juste que, tu sais, ca m’as rappelé des trucs, avec Eva, et tout ...
- Ha, oui, se renfrogna-t-il.
Tout le monde c’était rassemblés autour de nous.
- Qu’est ce qui se passe Shei’, tu le connais ? Me demanda Neia.
Sa voix était tellement douce, tellement réconfortante avec moi ....
- Oui. Mais c’est très long à expliquer.
- Et bien, je vous propose de venir chez nous, et puis d’écouter l’histoire de nos deux amis. Je crois qu’ils ont beaucoup à nous dire, proposa Johan. Suivez-moi.
Nous nous mîmes alors à courir. Moi, main dans la main avec Erwan. Zena, elle, était très proche de Nick, et ils se jetaient tous les deux des regards furtifs. Johan était seul, en tête, et les filles, en petit groupe derrière.
Il faisait nuit maintenant, nous pouvions nous permettre de passer par les toits sans risquer de nous faire repérer.
Je fus très étonnée lorsque Johan s’arrêta devant un immeuble défraichi, presque en ruine.
- Désolé. Nous sommes obligée de passer par là. Notre demeure n’est pas accessible sinon.
- Comment ça ? Demanda Zena.
- Tu verras, lui répondis tendrement Nick.
Qu’ils étaient mignons tout les deux ! Pourtant, Zena n’est vraiment pas une romantique !
Nous entrâmes alors dans l’immeuble, et descendîmes 2 étages. S’en suivit une multitude de couloires, tous les mêmes ! Un vrai labyrinthe pour un humain ! Malgré notre vitesse, nous nous retrouvâmes devant une porte, c’est le cas de le dire, indestructible, même pour un vampire ! Je ne suis même pas sur qu’un nouveau né, toujours plus fort qu’un vampire normal, aurait pu la détruire.
Johan s’approcha de la porte doucement. Il posa délicatement ses mains dessus. Il l’embrassa. Cela aurait pu paraître ridicule, mais il était tellement sincère, tellement vrai, que je me sentais presque gênée d’assister à ce moment. Il articula des mots, tous bas, dans une langue étrangère, mais magnifique. On aurait dit comme un langage Elfique.
Et la porte s’ouvrit. J’en resté bouche bée. Je me croyais dans un rêve éveillé.
La porte s’ouvrait sur le vide. Sur un abîme noir. Mais, 100 mètre
- Him arwen tellilm decied las ninbe tolin none galad***
Je ne connaissais pas ce langage, mais je savais qu’elles me proposaient de les rejoindre ...
- Sinubé los lubesas ninon nubé miyé sizes. No Engala. *** Prononça quelqu’un, de lointain, comme s’il était entouré de verre.
Soudain, je fus comme aspiré par mon propre corps. Johan était penché en avant, juste devant moi, et Erwan me tenais par la taille.
- Allez, venez les filles on ya va, dis ce dernier.
- C’EST PARTIIIIIIII, cria Zena en rigolant comme une folle aux côtés de Nick.
Me tenant toujours par la taille, Erwan sauta avec moi.
Tout le monde arrivé John pris la parole.
- Voici notre demeure.
*« Ouspakoy » signifie « Calme toi » en phonétique en Russe
** Surnom Qu’Erwan donnait à Sheina quand ils étaient à la fac.
*** Langage Elfique. Les r doivent êtres roulés.