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Amazone'clan

18 juin 2009

Chapitre n°9

Aurore Glacée.

Point de vue Zena.

Cela faisait à peine 3 heures que nous étions arrivées, et il c’était déjà passé un peu trop de choses à mon gout. J’avais appris le passé tourmenté de Sheina, et comprenais maintenant pourquoi elle était si renfermée. J’avais aussi appris que nous, vampire, pouvions pleurer, mais uniquement des larmes de sang. J’ai toujours renfoncé ma peine au plus profond de moi. Jamais, depuis 200 ans, je n’avais pleuré. Mais aujourd’hui, devant la détresse de Sheina, je n’avais pu empêcher une larme de s’échapper. Je l’ai vite essuyée, je suis la chef, mes amies doivent pouvoir se reposer sur moi, penser que je suis courageuse. Seule Velga m’avaiy vu.

-         Ce n’est pas une preuve de faiblesse Zena, ne te cache pas, m’avait-elle tendrement glissé dans l’oreille

Cependant, elle n’avait rien rajouté. Cet environnement me rendait trop faible. Je cédais à l’amour et à la vulnérabilité. Le pire, c’était avec Nick ...

-         Viens, il faut que je te montre quelque chose, me susurra-t-il en me prenant par la taille.

Je n’en pouvais plus de me retenir.

-         Je te suis, balbutiais-je

Nous nous éclipsâmes discrètement, mais pas assez pour qu’Emara ne me remarque pas et me lance un clin d’œil lourd de sous-entendus. Je m’occuperai d’elle plus tard !

Arrivés dehors, il me prit par la main, et nous partîmes a l’opposé de la forêt, vers les bords de la falaise

Je ne voyais absolument pas ce qu’il voulait faire, sachant qu’arrivés au bout, nous ne pouvions plus rien faire.

10000 pieds

plus bas, il y avait ce que je pensais être une bande de je ne sais quoi, mordu par des vagues en furies.

Nous avançâmes jusqu’au bord de la falaise.

-         Qu’est ce que tu veux faire ? demandais-je, suspicieuse

-         Tu me fais confiance ? me dit-il, un sourire narquois au bord des lèvres.

-         Euh je ne sais pas ... Commençais-je

-         Donne-moi ta main, m’interrompit-il

-         Quoi mais qu’est ce que tu ...

-         Tu es prête ? 1 ... 2 ...

-         Quoi ?! Tu ne veux quand même pas que l’on saute !

-         Et pourquoi pas ? Ca ne nous tuera pas !

-         Mais tu es complètement ...

-         TROIS !

-         Mais nan, mais ...

Et il sauta, m’emportant avec lui. Malgré le fait d’être vampire, la hauteur était tellement importante que je sentis passer la chute. J’avais des frissons d’adrénaline. Mes cheveux volaient au vent. Nick avait la tête tourné vers moi, et me regardait d’un air moqueur. J’étais pleinement heureuse. J’inspirais une énorme bouffée d’air, ce qui ne servait absolument à rien, mais j’adorais la sensation qu’elle provoquait dans ma gorge, surtout à cette vitesse.

Le sol se rapprochait de plus en plus de nous. Je me préparais à atterrir, et surtout à me venger ...

Je me réceptionnais accroupie, les jambes légèrement écartées, une main posée sur le sol telle une griffe, devant, entre mes cuisses, et l’autre, de la même façon, mais derrière mes fesses.

L’endroit où nous avions atterris était magnifique. La plage d’un blanc nacrée s’étendait en croissant de lune, happé par les vagues violente, reflétant mon désir vengeur. L’eau, d’un bleu profond, surplombé d’un soleil violent, éclatait en écume blanche sur des rochers invisibles. Je comprenais d’où Nick avait trouvé son inspiration pour sa vision ...

Ces réflexions n’ayant durées qu’une seconde, je dégageais un pied vers la gauche, la où se tenait le bel Apollon, et essayé de le renverser d’un coup de pied circulaire à ras du sol.

Il l’évita lestement en un salto arrière, histoire de m’impressionner. J’éclatais d’un rire léger et musical, tout en me jetant sur lui. Ce à quoi il ne devait absolument pas s’attendre, vu que je fonçais sur lui, le mettant à terre facilement. Nous fîmes quelques tonneaux, et je me retrouver alors en position de soumission, c’est-à-dire sous lui, ce qui ne me plu absolument pas. Une lueur de désir alluma son regard et, dégageant une main de sous ma taille, il essaya de m’arracher mon haut pour mettre ma poitrine à nue. Je riais encore plus, attrapait sa main, et l’envoyais blackbouler au pied de la falaise avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit. Je me relevais, un regard supérieur et un sourire hautain sur les lèvres ... Les mains sur les hanches, j’attendais qu’il s’aperçoive de ce que je venais de lui infliger. Il se releva, secoua la tête, et s’avança vers moi.

-         Waouh, dis donc, tu ne te laisse pas faire !

-         N’oublie jamais que je suis

la Chef

des Amazones, dis-je d’un ton supérieur, grave et agressif.

Il me regarda avec des yeux tellement ronds qu’on aurait dit un personnage de dessins-animés ! Je riais à gorge déployée, puis me laissais tomber sur le sable doux, m’étalais de toute ma longueur, et attendait que le soleil se lève.

Nick vînt prés de moi, et s’assis délicatement, effleurant ma cuisse, ce qui provoqua une décharge de frissons dans tout mon corps.

-         Quand je ne sais plus quoi faire et que j’ai les idées noires, je viens me ressourcer ici. Le mouvement des vagues m’aide à réfléchir.

-         Cela t’arrive-t-il souvent ? demandais-je, impressionnée qu’il se livre à moi aussi vite.

-         En ce moment oui, commença-t-il.

-         Puis-je t’apporter mon aide ?

-         Non, tu ne peux rien faire ...

Je ne répondis pas, me contentant de garder les yeux fermés.

-         C’est hum ... Ma mère est morte il y a un mois ...

-         Ho, par qui a-t-elle était tuée ? demandais-je, sentant la colère poindre en moi.

-         Ho, personne. Je parle de ma mère biologique. Elle est décédée de sa belle mort ...

-         Ha, je suis désolée ... commentais-je, sentant toutes émotions autre que la compassion s’envoler. Quel âge avait-elle ?

-         110 ans ... autant dire qu’elle a vécu. Depuis mes 20 ans, elle ne m’a plus revu. Je sentais très bien qu’elle n’allait pas survivre longtemps. La nuit de sa mort, je suis allé la voir, pour lui dire combien je l’aimais et combien elle me manquait. Je suis la dernière personne qu’elle a vue ...

-         Tu as bien fait, le rassurai-je. Mais alors, quel âge as-tu, toi ?

-         92 ans. Elle m’a eu à 18 ans. Le lendemain de ses 18 ans. Elle m’a toujours dit que j’avais été son plus beau cadeau d’anniversaire, dit-il, une pointe de nostalgie dans la voix.

-         Je pense qu’elle avait raison ...

Je plantais mes yeux dans son regard, attendant qu’il bouge. Il se rapprocha, se coucha sur moi, et commença à embrasser ma clavicule, puis mon cou, tout en remontant le long de celui-ci. Il passa ensuite à mon menton, et il s’écrasa sur ma bouche. Je lui rendis son baiser, enlever précipitamment mes habits, et lui arrachais les siens. Son corps glacé resta contre le mien jusqu'à ce que le soleil face son apparition, révélant ainsi à quiconque notre vraie nature.

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4 juin 2009

Chapitre n°8

L'histoire de Sheina.

La maison était magnifique. C’était un dôme, ressemblant à la cité de L’Atlantide. Il était gigantesque ! Seule particularité : C’était un dôme de verre. Grâce à cela, on pouvait apercevoir les entrailles de la maison. De grandes pièces, séparées par des cloisons ... de verre. Il y avait en tout 4 étages, je supposais un étage par garçon, plus un pour les invités ?

-         Rerana*, chuchota Johan.

-         Qu’est ce qu’il fait encore ? demandais-je

-         Tu es bien curieuse ! Tu vas voir, me répondit Erwan.

Et là. Encore plus étonnant que tous ce que je venais de voir. Une ouverture se forma, le verre s’envolant comme du sable. Une grande porte en forme d’arche prenait toute la partit face du dôme. C’était magnifique. Impressionnant. Impossible. J’étais dans un rêve. Certes, je vivais dans un monde où des créatures non humaines vivait, comme moi d’ailleurs, mais, j’étais présentement dans un conte de fée !

-         Si ces demoiselles permettent, dis Johan

-         Nous permettons ! S’exclama follement Zena

-         Entre, me chuchota tendrement Erwan au creux de l’oreille

L’intérieur de leur maison était ... indescriptible. Encore plus belle que vu de l’extérieur, elle n’était pas beaucoup aménagée. Mais, les meubles présents était immense, et en teck. Le rez-de-chaussée, surement la « salle commune » N’avait aucune cloison. Cette « pièce », si l’on peut appeler ça comme ça, avait comme surface tout le plein pied de la maison. Elle était constituée d’une très grande table, en teck, ainsi que d’un canapé très long en cuir, et de consoles de jeux.

Johan invita mon clan à s’asseoir, et alors que j’allais me placer a coté de Neia, Erwan me retins, me glissant un « reste là » à l’oreille. Je ne comprenais pas, mais restais quand même dans l’étreinte réconfortante de ses bras.

-         Vous nous devez quelques explications il me semble ... s’enquit Nick

-         Nous t’écoutons Sheina, s’impatienta Velga.

-         Tu n’es pas obligé de tous leur raconter si cela te fais trop mal ma puce ... Me réconforta tout bas Erwan

-         Non, je leur dois la vérité, toute la vérité, lui répondis-je, sur le même ton.

-         Je serai là pour t’aider, dit-il e posant un délicat baiser sur ma joue, me donnant l’impression de fondre comme neige au soleil.

-         Je sais Erwan ... essayais-je d’articuler, me retenant de l’embrasser, sachant très bien comment cela allait se passer, sachant très bien que je me laisserai emporter.

Et je commençais mon récit.

-         Vous m’avez retrouvée presque morte, il y de cela un peu plus de 10, en Russie, m’adressais-je a mes amies. Vous pensiez qu’on m’avait empoissonné ou je ne sais trop quoi, et je n’ai jamais nié vos hypothèses. Seulement, personne ne m’avait empoissonné. J’avais en fait essayé de me suicider.

A ces mots, je sentis Erwan se crisper.

-         Mais pourquoi as-tu essayé de faire ça ?! s’exclamèrent en même temps Emara et Zena.

-         Et bien, c’est long à expliquer ... Tentais-je de me défiler.

-         Nous avons tout le temps qu’il nous faut. Vas-y, explique nous tout, Me dit Zena, un peu comme un ordre, mais sur un ton protecteur.

-         Alors voila. A la fac, j’avais tout pour être heureuse. Eva, ma meilleure amie, je la connaissais depuis plus de 15 ans. Elle était ma confidente, la personne sur qui je pouvais me reposer. Elle me comprenait, et quelque soit mes choix, elle les acceptait, et me suivait à fond dedans. Il y avait aussi Nathan, mon petit ami, Le mec du campus. Mes sous ses airs de beau-gosse-je-me-la-raconte, il était tendre et compréhensif. Et bien sur, Erwan, était mon meilleur ami.

-         Le petit ami d’Eva et le meilleur ami de Nathan par la même occasion, compléta Erwan.

-         Ha donc vous étiez tous très soudés ? Demanda Emara.

-         Oui, très. Seulement, parfois, je, enfin, Erwan et moi trouvions que parfois, Eva et Nathan était un peu trop proche l’un de l’autre. Mais nous étions une petite bande, alors nous n’en tenions pas compte.

«         J’aimais plus que tout Nathan, mais j’avais craqué sur Mon prof’ d’histoire, Alex Gezirova. Et lui aussi. Un soir, alors qu’Eva était parti en soirée avec une amie d’enfance, et que Nathan m’avais dit que ce soir il ne pourrait pas me voir, à cause de je ne sais plus qui qui venait lui rendre visite, Alex est venu frapper à ma porte.

«         J’ai était très étonnée de le voir, je pensais voir tout le monde, sauf lui ! J’ai ouvert, surprise et l’ai laissé rentré. IL s’est enfoncé dans ma chambre, puis s’est retourné et a pris ma tête entre ses mains. Il plantait son regard dans le mien, comme a la recherche d’une réponse. Et il a doucement approché ses lèvres des miennes, les a effleurait, s’est reculé, et est revenu de plus belle. Pendant 5 minutes, il n’a pas arrêté. Puis, il a voulu nous faire asseoir sur le lit. J’ai pris conscience que ce que je faisais été mal. Alors je l’ai arrêté. Il m’a regardé et m’as dit « je suis fier de toi ». Puis, il est partit, me laissant planté comme une cruche sur mon lit.

«         Apres avoir repris mes esprits, j’ai voulu allez voir Nathan, pour lui dire ce qu’il venait de se passer, pour lui demander ce qu’il en pensait, oubliant totalement qu’il était occupé.

Les bras d’Erwan se resserrèrent autour de moi à l’approche de la scène suivante.

Oui, je suis mechante, je vous coupe en plein dedaaaaans! Mais j'ai pas le temps de finir, et ca fait trop longtemps que je n'ai pas poster! Alors voila le debut de l'histoire de Sheina, je fais du mieux que je peux pour la suite ;)

Et voila la suite tant attendus =P

-         Je frappais donc à sa porte. J’entendais des rires dans la chambre, mais étant trop  chamboulée pour y faire attention, je suis rentrée sans attendre qu’on me réponde. Jai ouvert la porte, et je me suis figée d’horreur.

-         Tu n’es pas obligée... commença Erwan

-         Ma meilleure amie, Eva, était nue, accroché au plafond par des ficelles reliées à ses mains, avec, derrière elle, Nathan, lui faisant l’amour. Et il riait, et elle lui demandait de continuer. Ils n’ont pas tout de suite remarquée que j’étais là.

Une larme rouge se fraya un chemin sur ma joue. Mon cœur était serré, j’avais l’impression d’être sur place, au moment où je les avais découverts tous les deux.

-         Tu en as assez dit Seina, ils ont compris, dit Erwan d’un ton autoritaire.

-         Ils n’ont même pas jugé bon s’expliquer ... couinais-je

Je me retournai et enfonçai ma tête dans l’épaule de mon meilleur ami. Il embrassa mes joues pour essuyer mes larmes.

28 mai 2009

Petite parenthèse

Mes chers lecteurs, mes chères lectrice.

Je voulais éclaircir un petit point. Dans cette fiction, il n'y aura vraiment pas de lemon, vraiment très peu, tout d'abord parce que je ne suis pas très douée pour les écrire, et ensuite, parce que cette histoire terminée, je compte l'envoyer à plusieurs éditeurs pour me faire publier. Sachant que je veux avoir le plus de lecteurs possible, les scène trop chaudes seront "coupées au montage".

Merci de vos encouragements, de me suivre, et de vos commentaires. Il y en a beaucoup qui me font chaud au coeur.

(L) Cullennement votre (;

26 mai 2009

Chapitre n°7

Une demeure Speciale.

Point de vu Sheina

-         Sheina ? Sheina, c’est toi ? Sheina Bouvlouska ? C’est moi. Erwan. La fac. Ton meilleur ami ...

Quoi ? Mais comment un inconnu connaissait mon vrai nom, mon nom de jeune fille. C’était impossible. J’ai toujours été très évasive sur mon passé. Même Zena et Neia le connaissait pas ! Puis, son prénom clignota comme un néon dans ma tête. Mais oui, Erwan ! Mon Erwan !

-         Erwan ?!

Je courrais et me jetais avec une telle force dans ses bras que nous fîmes des tonneaux pour atterrir

100 mètres

plus loin. Il nous redressa légèrement, tandis que je fondais en sanglots. Je le serrais de toutes mes forces, tremblant tellement que j’en devenais presque invisible. Le revoir avait ravivé tant de souvenirs ...  Eva, ma meilleure amie, Nathan, mon petit ami, mon prof’ d’histoire, Alex. Enfin, Mr Gezirova. Ma famille ...

La Russie.

-         Sheina, « Ouspakoy»* me glissa-t-il dans l’oreille tendrement

-         Erwan, je-je ...

-         Chuuuuut ... Calme toi Sheiawana**. Si j’avais su que tu pleurerais autant de me reconnaître ! dit-il

-         Mais nan, pouffais-je. Pas du tout, c’est juste que, tu sais, ca m’as rappelé des trucs, avec Eva, et tout ...

-         Ha, oui, se renfrogna-t-il.

Tout le monde c’était rassemblés autour de nous.

-         Qu’est ce qui se passe Shei’, tu le connais ? Me demanda Neia.

Sa voix était tellement douce, tellement réconfortante avec moi ....

-         Oui. Mais c’est très long à expliquer.

-         Et bien, je vous propose de venir chez nous, et puis d’écouter l’histoire de nos deux amis. Je crois qu’ils ont beaucoup à nous dire, proposa Johan. Suivez-moi.

Nous nous mîmes alors à courir. Moi, main dans la main avec Erwan. Zena, elle, était très proche de Nick, et ils se jetaient tous les deux des regards furtifs. Johan était seul, en tête, et les filles, en petit groupe derrière.

Il faisait nuit maintenant, nous pouvions nous permettre de passer par les toits sans risquer de nous faire repérer.

Je fus très étonnée lorsque Johan s’arrêta devant un immeuble défraichi, presque en ruine.

-         Désolé. Nous sommes obligée de passer par là. Notre demeure n’est pas accessible sinon.

-         Comment ça ? Demanda Zena.

-         Tu verras, lui répondis tendrement Nick.

Qu’ils étaient mignons tout les deux ! Pourtant, Zena n’est vraiment pas une romantique !

Nous entrâmes alors dans l’immeuble, et descendîmes 2 étages. S’en suivit une multitude de couloires, tous les mêmes ! Un vrai labyrinthe pour un humain ! Malgré notre vitesse, nous nous retrouvâmes devant une porte, c’est le cas de le dire, indestructible, même pour un vampire ! Je ne suis même pas sur qu’un nouveau né, toujours plus fort qu’un vampire normal, aurait pu la détruire.

Johan s’approcha de la porte doucement. Il posa délicatement ses mains dessus. Il l’embrassa. Cela aurait pu paraître ridicule, mais il était tellement sincère, tellement vrai, que je me sentais presque gênée d’assister à ce moment. Il articula des mots, tous bas, dans une langue étrangère, mais magnifique. On aurait dit comme un langage Elfique.

Et la porte s’ouvrit. J’en resté bouche bée. Je me croyais dans un rêve éveillé.

La porte s’ouvrait sur le vide. Sur un abîme noir. Mais,

100 mètre

plus loin, une falaise était échouée en plein milieu de la mer. Surmontée d’une maison. Et d’une jungle. Avec uniquement du vert. Des lianes. Des arbres. Des oiseaux. Des animaux inconnus. Je m’attendais presque à découvrir des dinosaures arriver. Le ciel était bleu/rose. La falaise orangée, presque marron. Le paysage était tellement beau. Il me toucha au plus profond de moi. Il me pénétra comme une bouffé d’émotion, m’arrachant mon souffle. Je souffrais de bonheur.  Des larmes de sang perlèrent le long de ma joue. Je tombai à genoux. Je voulais me fondre dans le noir du vide. Des formes se distinguèrent de l’abîme. Elles étaient tellement accueillantes. Elles me tendaient les mains, prononçant la même phrase :

-         Him arwen tellilm decied las ninbe tolin none galad***

Je ne connaissais pas ce langage, mais je savais qu’elles me proposaient de les rejoindre ...

-         Sinubé los lubesas ninon nubé miyé sizes. No Engala. *** Prononça quelqu’un, de lointain, comme s’il était entouré de verre.

Soudain, je fus comme aspiré par mon propre corps. Johan était penché en avant, juste devant moi, et Erwan me tenais par la taille.

-         Allez, venez les filles on ya va, dis ce dernier.

-         C’EST PARTIIIIIIII, cria Zena en rigolant comme une folle aux côtés de Nick.

Me tenant toujours par la taille, Erwan sauta avec moi.

Tout le monde arrivé John pris la parole.

-         Voici notre demeure.

*« Ouspakoy » signifie « Calme toi » en phonétique en Russe

** Surnom Qu’Erwan donnait à Sheina quand ils étaient à la fac.

*** Langage Elfique. Les r doivent êtres roulés.

21 mai 2009

Chapitre n°6

Retrouvailles.

-         Ecoutez. Nous sommes venu ici suite aux bruits que nous avons entendu tout à l’heure. En aucuns cas nous ne sommes vos ennemis. Expliqua-t-il.

-         Alors, pourquoi un de tes sbires à hypnotisé Zena ? Tonna Velga

-         En faite, je ne l’ai pas vraiment ...

-         Velga, cesse un peu de crier à tous bouts de champ et laisse les s’expliquer ! En plus, il ne m’a pas réellement hypnotisé. Expliquais-je d’un air las.

-         Velga, dit Johan, si tu me permets de t’appeler par ton prénom, Nick, mon frère, a un pouvoir un peu spécial. Il est capable de te faire voire ce a quoi il pense. Enfin, c’est très compliqué à expliquer, vu qu’après, ton imagination prends le dessus, et tu vois la scène, mais de ton point de vu. Essaya-t-il de nous faire comprendre.

-         Donc, en gros, il nous fait voire ce a quoi l’on pense ? Demanda-t-elle.

-         En gros, c’est ca, répondit Nick, devançant son frère.

Quand il parlait, sa bouche était tellement sensuelle, même pour un vampire. Son timbre était de verre et d’or. Ses gestes, aussi délicats et fluides qu’un signe battant des ailes pour prendre son envol.

-         Explique m’en plus sur Aaronin, demandais-je, sans vraiment m’adresser a quelqu’un de spécial.

-         C’est une longue histoire. Dit Erwan.

-         Nous avons tous notre temps répondis-je.

-         Très bien. Bon, commençons par le commencement, dit Johan. Aaronin faisait parti du clan, il y a 100 ans. Nous avons été transformés ensemble. C’était mon meilleur ami. Nous avons fait les 400 coups ensemble. On se connaissait depuis le collège. Nous étions très proche, et c’est lui qui a eu el courage de transformé Nick, mon frère, quand il a eu un grave accident. Autant dire que nous prenions des risques l’un pour l’autre.

«         Et puis, un jour, une grosse dispute a éclaté. Il en avait marre que je sois celui qu’on écoutait. Je lui ai dit que ca n’avait pas d’importance, que nous étions une famille. Mais il n’a pas accepté. Il est parti et n’ai plus jamais revenu.

«         Apres, nous avons appris qu’il créait son propre clan, dont il était le chef. Maintenant, dans les environs, à part nous, tout le monde lui est très respectueux, car avec « l’armée » qu’il s’est construit, il est redoutable. Et sans cesse, il cherche de nouvelles têtes pour élargir son pouvoir. »

­         Wouahou, dis-je, un peu estomaquée.

­         Et, je vous avoue que, nous ne sommes pas rancunier, mais s’il croise notre chemin, croyez moi, il l’évite. Il ne tien pas a nous exterminer, malgré tout, mais moi, je le ferai bien volontiers !

­         Je n’arrive pas a le croire ... chuchota Velga.

­         Mais, il n’y a pas eu recherche de contact après ?

­         Si, il nous a proposé de rejoindre son clan, que nous serions ces sous chef. Bien évidemment, nous avons refusés. Non pas parce qu’il aurait été notre chef, mais parce que nous ne sommes pas d’accord avec les règles qu’il met en avant. Il veut absolument être le plus fort, dominer. Et bien qu’il domine, mais nous ne céderont pas.

­         Et donc, il nous voulait dans son « équipe » ? demandais-je

­         Oui, tout a fait, votre don l’intéresse surement.

­         Il en intéresse plus d’un !... marmonnais-je dans mes moustaches.

­         Ha bon ? Et pourquoi ça ? s’enquit-il

­         Nous n’avons pas le temps. Plus tard peut-être.

-         Bien sur. Ho, j’oubliais ! Peut-être devrions-nous nous présenter. Je m’appelle Johan. Voici Nick, mon frère, et Erwan, mon autre frère.

On voyait clairement que Nick et Johan devait être frère, étant humain. Par contre, Erwan, lui, n’était pas du tout ressemblant aux deux autres membres de son clan. A part leur couleur de peau, tout était différent. Erwan avait les lèvres fines, alors que les deux autres avaient les lèvres pulpeuses. Son nez était long, très très fin, alors que celui de Nick et Johan était plutôt petit. Et le plus marrant était qu’Erwan avait les cheveux blonds, Johan les cheveux châtains foncé, et Nick, des cheveux noirs corbeau, nuançant ses yeux clairs.

-         Moi, c’est Zena. Voici Velga, mon bras droit, et Emara, Neia, et la plus jeune, Sheina, dis-je en les montrant tour à tour.

-         Sheina ? Sheina, c’est toi ? Sheina Bouvlouska ? C’est moi. Erwan. La fac. Ton meilleur ami ...

-         Erwan ?! demanda-t-elle les yeux écarquillés.

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19 mai 2009

Chapitre n°5

Rencontre.

1 heures plus tard, Emara avait hypnotisé notre beau male pour qu’il reste sur place afin de réfléchir a ce que nous allions faire de lui, je m’étais rhabillée (lui aussi par la même occasion), et nous partions a la recherche d’autres vampires pour en apprendre plus sur nos agresseurs.

La scène suivante fut assez déstabilisante. Quatre vampires, tombés du ciel comme des anges maléfiques, atterrirent juste devant nous. Je me mettais derechef en position de défense.

-         Whooo, tout doux, on mort pas ! Essaya de plaisanter un des quatre hommes, surement le chef (notez la blague pas drôle)

-         Qu’est ce que tu veux ? Sifflai-je entre mes dents

-         Bouuuh, pas très poli la jolie demoiselle. Normalement, on vouvoie les gens qu’on ne connaît pas !

-         Ha oui ? dis-je, me préparant à attaquer.

-         Du calme ma Belle, on a juste entendu du grabuge, alors on est venue voir ce qu’il se passait !

-         Surement le clan d’Aaronin, renchérit un autre.

-         Qui ca ? questionna Velga, abandonnant sa position de défense.

-         Et bien, Aaronin, un vampire qui a un peu pris la grosse tête, et qui recherche des vampires aux pouvoirs spéciaux pour le servir, répondit le chef.

Velga commença à parler avec les autres. C’est surement pour ca ... Oui, peut être pour moi ... Oui, plutôt pour nous toutes même ... Et si ils recommençaient ? ...

Je ne captais que certaines phrases. Mon attention été retenue par le quatrième vampire, que je n’avais jusque là pas remarqué, celui-ci étant placé, au début, dans l’ombre. Il était pâle, les courbes de son visages fines, mais bien dessinées. Ces yeux, dorées, était légèrement en amande. Ses cheveux, noires corbeaux, coupé court, élégamment coiffé, tombaient en une mèche voluptueuse sur son œil gauche. Lorsqu’il croisa mon regard, j’y plongeais le plus profond possible, puis fut éjecté presque aussitôt, mais pas violemment. La scène qui se déroula sous mes yeux me laissa pantoise.

Je découvrais un paysage magnifique. Le soleil, rouge-orangé, baignait dans l’eau. Des trainées rosées flottaient tout autour de lui, ressemblant à de fines ailes. La mer, bleue, exposaient reflets violets sous cette superbe lumière. Les fines vagues venaient mordre délicatement  la plage, tel une mousse légère. Le sable prenait des allures de diamant rose face à ce ciel extraordinaire. Derrière moi, la lumière était d’un magnifique jade, entrant dans cette jungle luxuriante. La flore comptait nombre d’oiseaux : des rouges et blancs, jaunes et verts, noirs et oranges, et même prune, ainsi qu’un petit clan de biches et de cerfs, aux bois immenses, imposants. La petite maison accotée à la forêt explosait d’un blanc éclatant, usant de toute sa splendeur sur deux étages. Les fenêtres, ovales, brillaient de mille-feux, reflétant cette flamme rouge plongeant dans l’eau. Mais la merveille de cette île, c’était cet homme. Son torse, nu, à la musculature parfaite, prenait la même couleur rosâtre que la plage. Son visage ressemblait à celui d’un dieu, totalement symétrique.  Son nez, fin, aquilin, était exactement centré. Ses lèvres, pleines, rosés, dévoilaient des dents parfaitement blanches. Ses yeux, adamantins, plongèrent dans mon regard.

Je fus alors brusquement ramenée a la réalité. Velga m’avait assenée un coup de pied pour me reculer le plus loin possible de ce vampire mystérieux, et était en position de défense devant moi, ainsi que Sheina, Neia, et Emara.

-         Je vois claire dans leur jeu, cracha Velga.

-         Mais de quoi tu parles ? Demandais-je, énervée d’avoir été tirée de ce si joli paysage.

-         Tais-toi, et laisse nous faire ! Ordonna Velga.

Je me redressais alors de toute ma hauteur, reprenais mes esprits, et venais me placer à côté de Velga.

-         Je ne pense pas que tu aie d’ordres à me donner Velga, et si tu ne m’explique pas, je ne vois pas pourquoi je te laisserai faire ! Tonnais-je

-         Mais tu ne comprends rien ? Je suis sure qu’ils font parti du clan d’Aaronin, ou de je ne sais qui, d’ailleurs. Ils ont compris que tu es notre chef, alors ils t’hypnotisent, comme ca, ils nous ont toutes ! Je n’accepterai pas ca ! Cria-t-elle.

-         Johan*, je suis désolé, c’est ma faute ... Entendis-je, comme une voix a travers une bulle de verre

-         Qu’as-tu fait Nick ? demanda le fameux Johan*.

-         Je me suis laissé emporter et j’ai montré ... Un endroit à la fille. S’excusa Nick.

-         Bon, fini de jouer, articula Johan de sa voix la plus puissante et la plus dominatrice possible. Je crois que nous méritons tous des explications.

*« Johan » se prononce Jo-ane. Et non Yohan.

7 mai 2009

Chapitre n°4

Le nouveau chapitre devrait normalement arrivé demain soir. Attention, mes personnages vont faire du citron ^^

Comme promis, le chapitre n°4. Je voudrais remercier Jennifer (alias Bosoleil). Ce chapitre, sans elle, n'aurait jamais vu le jour. Elle a fait la total base de la scene lemon. Elle est maintenant co-auteur du blog.

MON LEGIONNAIRE

ATTENTION, CE CHAPITRE PEUT CHOQUER!

Point de vue Zena.

Nous suivions le fumet exquis. J’imaginais déjà ce beau mâle, qui d’âpres mon odorat, avait l’air excité. L’odeur était de plus en plus forte. Nous arrivâmes alors à un hangar désert. Le bel apollon était la, attaché à un poteau, en tenue de gladiateur. Il était musclé, tout en courbes magnifiques. Je sentais la chaleur monter en moi.

-         Belle pièce, commenta Velga.

-         Si vous alliez visiter les environs les filles ? demandais-je

-         Ho ho, va y’avoir du grabuge, chuchotèrent-elles entre elle en s’en allant.

J’avais déjà tenté à plusieurs reprises une approche vers des mâles humains et je n’avais nul doute qu’avec ma beauté il succomberait assez vite. Sans parler du fait que cela faisait un moment que je n’avais pas eu le loisir de m’amuser… Et, j’avais très envie de m’amuser…

Oui il était là, rien qu’à moi, beau dans sa tenue de gladiateur. Son odeur mêlée à la transpiration me transperça le corps… Il me regardait, un air de défi dans les yeux. Il avait surement compris que je n’étais pas tout à fait humaine. Il était là, immobile face à moi comme une proie offerte ! Sauf que dans ce cas précis, ce n’était pas son sang que je désirais avec autant d’ardeur mais plutôt sa panoplie de mâle. Oui, il me regardait, ne sachant pas ce qui allait lui arrivait. Une lueur de désir brilla dans ses yeux. Je m’approchai alors de lui, avec la vitesse de mon espèce. Je ressentis une légère peur émaner de lui. Je défi alors les liens de ses mains. Je lui fis comprendre que je ne voulais pas qu’il parle. Sous mon ordre, il commença à se déshabiller.

Sans un mot, en me regardant, il s’exécuta. J’eu l’impression qu’il me désirait tout autant. Lentement, je vis son torse nu avec sa peau glabre, il était vraiment très musclé… Je ne pus attendre qu’il enlève le reste. Je le trouvais à mon goût trop lent. D’un geste, je lui arrachai le reste de ses habits. Sa nudité n’avait pas l’air de le gêner. Au contraire, d’un regard il me fit comprendre qu’il voulait me voir dans la même tenue que lui. Malgré tout, je ne me déshabillai pas tout de suite. Je voulais qu’il comprenne que c’était moi qui décidai de ce qui allait ce passer, et de comment ça allait se passer !! Son corps était beau et excitant. Par jeu, je lui demandais de se caresser devant moi… Il commença par son torse avant de descendre sur son sexe qu’il serrait avec mesure pour faire monter l’excitation doucement. D’un geste, j’enlevais tous mes habits et lui demandais de venir me caresser, seulement avec sa langue. Il s’exécuta avec un sourire plein de malice. Même s’il savait au fond de lui que je dominais la situation et que je pouvais être dangereuse, il n’en resta pas moins stoïque. Il commença par la base de mon cou avant de descendre sur mes épaules, j’émis un grognement de plaisir qui le fit paniquer, mais, d’un geste ferme, je le ramenais vers mon corps. Non, il n’allait pas se défiler, je le luis interdisais ! Il était ma chose. Il devait faire ce que je voulais. Il commença à caresser mes seins du bout de langue avant de s’attarder sur mes tétons. Mon corps s’arqua sous le signe de la satisfaction. Voyant cela il reprit de plus belle et, pendant ce temps, avec ses mains, il caressa la courbure de mes reins pour venir s’échouer sur mes fesses. La froideur de mon corps ne parût pas le gêner et il continua de plus belle. A un  certain moment, il me fit comprendre qu’il voulait que je fasse de même. Mais non, je ne voulais pas. Je voulais qu’il ne s’occupe que de moi. Comprenant qu’il était mon esclave à cet instant précis, il se mit à genou, et d’un geste, me fit écarter les jambes. Avec ses doigts habiles, il caressa mon clitoris. Cette excitation devenant plus intense, je m’allongeais sur le sol dur et froid, juste après avoir arraché les cordes qui retenaient ses pieds prisonnier. Je l’attirai vers moi et lui fit signe de descendre vers mon mont de vénus. Après une nette hésitation, il reprit ses caresses avec ses mains puis souffla sur mon sexe endolori par l’excitation. Je voulais plus… Il le comprit, et commença à titiller mon clitoris avec sa langue. Cette caresse chaude me submergea… Mon corps tremblait de satisfaction et je grognais de plaisir face à mon amant peu conventionnel. Ma tête semblait exploser. Avant que je n’aie eu le temps de lui dire ce que je voulais, comme s’il l’avait deviné, il remonta et s’installa entre mes cuisses. Décidément, c’était un bon amant qui comprenait ce que je désirais au moment voulu ! Avec son sexe, il caressa mon bas ventre puis mon sexe gonflé de plaisir. Il s’arrêta un instant se demandant s’il pouvait aller plus loin. Voyant mon consentement, il me pénétra doucement puis d’un coup sec. Il commença de doux va-et-vient. Il accélérait puis ralentissait comme pour jouer avec moi. Mais je ne l’entendais pas comme ça. Je lui fis yeux les plus noirs, et il comprit qu’il devait accélérer la cadence. Après de longues minutes, mon corps criait de jouissance et s’arqua brusquement. J’émis un long râle de plaisir.

4 mai 2009

Chapitre n°3

MON PLAN MIS A EXECUTION.

Point de vue Sheina.

Zena était vraiment magnifique quand elle se battait. Elle frappait plus vite qu’un serpent, mais était aussi gracieuse qu’une panthère noire (effet accentué par ses cheveux aussi foncé qu’une mer sous un ciel orageux) Elle était si belle, si douée, que j’enviais un jour de savoir me battre comme elle, comme une vraie Amazone.

Grace à notre odorat surdéveloppé, nous pouvions capter les sentiments forts de chaque personne, ces derniers ayant un fumet particulier. En l’occurrence,  Neia et Emara était affolées, ne pouvant voire comment se déroulait le combat. J’essayais donc, le plus précisément possible de le leur décrire par la pensée. Velga, elle, était confiante, mais dégageait une once de peur, craignant pour la vie de son amie. Moi, j’étais embarrassée, car, si Zena risquait sa vie, là, c’était par ma faute, ayant sorti un plan au pif, essayant de prouver que je ne servais pas à rien dans le groupe.

Le combat s’embla durer une éternité, pourtant, Dieu que le temps passais vite pour nous-autres !

Soudain, après de longues minutes interminables, elle réussi à éjecter monsieur-je-suis-le-chef.

-         Qu’attendez-vous, venez m’aider s’époumona-t-il

-         Mais chef, et les filles ?

-         ON S’EN FICHE, AIDEZ MOI !

Et la tactique marcha comme sur des roulettes !

Des que nous fûmes libérées, j’appelai Zena à l’aide de mon super pouvoir (je suis une héroïne, et oui et oui !) Elle nous rejoignit, et créa un dôme protecteur.

-         Attaquez-les ! S’égosilla-t-il

Au moment où ils se jetaient tous sur nous, Velga recouvra le dôme d’une couche de feu. Une fumée, violette, épaisse, s’éleva dans les airs.

-         Alors, on veut encore jouer, Homme ? Dit Zena d’un ton suffisant

-         Ne criez pas victoire trop vite, ne criez pas victoire trop vite, répéta-t-il de plus en plus bas.

Et des pas très rapide se firent entendre, puis, devinrent de plus en plus doux, pour ne plus être qu’un chuchotis dans la nuit.

Le souvenir d’un fumet exquis me revint en bouche.

-         Et bien les filles, si on allait le chercher, notre homme ? S’exclama notre chef.

Recapitulatif.

Donc, je vous propose ici, lecteur, un petit récapitulatif des membre du clan des Amazones, ainsi que leurs pouvoirs (voir, leur place dans la hiérarchie du groupe)

Zena: Chef du groupe, Peut envoyer une sorte d'onde devastatrice, qui detruit tous sur son passage. elle peut aussi s'en servier comme un bouclier.

Velga: Seconde, bras droit. Elle a le pouvoir de s'enflammer, et est surement indestructible.

Emara: Peut hypnotyser, et faire faire ce qu'elle veut à sa victime.

Neia: Peut deplacer les objets par la pensée.

Sheina: La plus jeune du groupe (année vampire) Peut parler dans la tête des gens.

3 mai 2009

Chapitre n°2

MACHINATION.

Que pouvais-je faire ? Me sacrifier n’avais aucune importance. Mais jamais la pensée de sacrifier mon clan ne m’effleurerai l’esprit.

-         Youhou, les filles ! S’exaspéra Sheina

Oui ! Elle avait réussi à reprendre le contrôle de ses sentiments, et seul les Amazones pouvaient l’entendre !

-         Ha bah enfin, c’est pas trop tôt ! Bon, écoutez-moi. Zena, va voir Monsieur-je-suis-le-chef, et dis lui que tu acceptes de rejoindre ses rangs à la seule condition d’un combat. S’il gagne, tu te plies à ses règles, et s’il perd, il nous relâche toutes, tout de suite, et toi, tu te bats à mort avec lui.

J’avais un petit peu peur la quand même.

-         Bon, on est bien d’accord que tu serais capable d’imiter la voix de leur chef ?

Je clignais des yeux deux fois, ce qui signifiait « Affirmatif »

-         Très bien. Pendant le combat, débrouille-toi pour l’éjecter assez loin, et imite sa voix pou qu’il appelle ses gardes. Nous autres nous libèrerons, et quand je te le dirais, rejoins-nous le plus vite possible et créer un dôme protecteur. A ce moment, Velga s’enflammera, et tu n’auras plus qu’à guider ses flammes pour tous les tuer.

Toute cette discussion dura à peine 1 seconde, et je n’avais pas plus de temps pour réfléchir. Je devrais me fier à mon élément le plus incertain du groupe : Sheina. Mais je n’avais pas de choix, et ne voyais aucune autre option.

-         Très bien, j’accepte a une condition. Un combat. Sans nos pouvoirs. Juste toi et moi. Si je perds, je viens avec toi. Si je gagne, tu les laisses partir sur le champ, et s’en suis un combat à mort.

-         Ma douce Zena, je ne crois pas que tu sois en mesure de poser des conditions ... Rigola-t-il

-         Ha oui ? Demandais-je un petit sourire aux lèvres.

-         Et bien oui, j’ai tes amies en otage et ...

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que j’éjectais deux des vampires pesants sur Shei’.

-         Très bien. Mais si tu perds, je les tue toutes.

-         Ainsi soit-il. Murmurai-je.

Et le combat commença.

1 mai 2009

Chapitre n°1

PIEGE.

Nous n’étions pas habituées à la civilisation. Mon clan et moi vivions un coin très reculé du pays, loin de tout humain. C’est pourquoi nous nous nourrissons de sang animal. Je suis la chef, et de ce fait, je porte l’objet symbolique, une jarretière en cuir, visible sous ma jupe fendue. Ma tenue est en vinyle, comme celle de toutes les femmes présente à mes côtés. Velga, la plus âgée après moi, bien qu’ayant l’apparence d’une jeune fille de 19 ans, et mon bras droit. On pourrait la qualifier de second. Elle avait un curieux don, celui de s’enflammer. Pourtant, le feu était le seul moyen de tuer un vampire. Nous pension qu’elle était indestructible. Neia est une femme avec un caractère trempé dans de l’acier. C’est une égoïste butée qui n’as pas froid aux yeux, mais qui est loin d’être naïve. Emara est la plus raisonnable, la plus sérieuse, et la douceur et la gentillesse incarnée. La dernière, Sheina, est la plus jeune, vampire depuis seulement un an.

-         Zena ... M’implore Velga à voix basse, de sorte à ce que je sois la seule à l’entendre. Sheina va craquer ... !

Effectivement, Sheina peut transmettre ses pensées. N’ayant pas le contrôle total de son don, nous pouvions toutes voir des images très explicites de ce qu’elle voulait faire, de ce qu’elle voulait boire

-         Ne t’inquiète pas Vé, nous sommes presque arrivées, je le sens.

Nous avions été convoquées par des personnes anonymes. Elles prétendaient être des vampires, et avoir en leur possession un humain, mâle, combattant, et très résistant. Et je sentais l’odeur de vampires, et une autre, exquise, d’un humain mâle, robuste, en  parfaite santé, tandis que nous pénétrions dans une rue déserte, étroite, et terrifiante, du moins, pour un humain.

Soudain, nous fûmes cernées. Deux vampires à l’aspect d’armoire à glace éjectèrent Sheina contre le mur, lui arrachant un bras au passage dans un cri de douleur. Un autre, à l’aspect plus chétif, attrapa Neia alors qu’elle se jetait sur les assaillants de Shei’, et tenta de lui arracher une jambe. Elle s’extirpa de son emprise à temps, emportant avec elle un bout de la main de son attaquant. Alors qu’un autre vampire bien bâti essayait de planter ses dents dans le cou d’Emara, Velga s’enflamma telle une torche humaine et se jeta au coup de ce dernier, tandis que je me recroquevillais sur moi-même, puis éclatait en une onde de puissance, raflant tout sur  mon passage. En me relevant, je vis Sheina étendue au sol, un bras en moins, souffrant le martyre. Leur trancher la gorge, les éviscérer, leur arracher les membres pour qu’il souffre le plus possible, les torturer, les décapiter. Les bruler. Toutes ses pensées n’étaient que colère et douleur.

-         Shei’, regarde moi, dans les yeux, Shei’, écoute moi, SHEINA ! Lui ordonnais-je tandis que je prenais sa tête entre mes mains.

Elle leva ses yeux vers moi, et la vue qu’elle m’offrit me glaça d’effroi. Ses yeux étaient emplis de douleur et de colère, ses lèvres étaient retroussées sur ses dents blanches, en un rictus mauvais. Elle ressemblait alors vraiment à un vampire, encore plus terrifiante d’une bête sauvage affamée.

-         Sheina, n’oublis pas qui tu es. N’oublis pas qui nous sommes. La suppliais-je

Mais c’était trop tard, elle s’était déjà relevée, et avait retrouvé son bras. Elle s’élança vers le vampire qui avait attenté à la vie de celle qu’elle considérait comme une sœur : Neia. Je me recouvris alors de mon onde, qui me protège alors de toute attaque extérieure physique. Je courus a la recherche de mes amies, tournai une fois à droite, puis une fois à gauche, (Mon dieu que mon don avait été puissant. Surement la colère.) ... Et m’arrêtais net.

Toutes les femmes de mon clan étaient maitrisées. Velga, toujours en flamme, était retenu par deux vampires revêtus de combinaison blanche, surement anti-inflammable. Neia et Emara et avaient les yeux bandés, et de ce faite, ne pouvais ni faire bouger d’objet sans contact visuel pour la première, ni hypnotiser pour la deuxième. Sheina était à terre, croulant sous le poids de cinq mâle à la force surement très supérieure ce cette dernière. Un vampire se jeta sur moi, et arrivé à peu près à un mètre de moi, il fut éjecté, comme si une force invisible lui avait donnait un coup de poing en plein dans le ventre. Je m’étonnerais toujours de mon pouvoir.

Un mâle, habillé d’un manteau noir à capuche qui ne laissait rien entrevoir de sa personne, à part son menton et ses mains, aux teints cadavériques et recroquevillées en griffes s’approcha de moi.

-         Que veux-tu ? Sifflais-je entre mes dents.

-         Allons, allons, Zena, ne nous énervons pas voulez-vous ? Me répondit-il d’un air suffisant.

-         Vous retenez mes amies prisonnière, et tu crois que je vais rester calme ? Articulais-je.

-         Mais Zena, ne vous inquiétez pas, vous allez très vite pouvoir remédier à ça, soupira-t-il.

-         Ha oui ? Et comment ça ?

-         C’est très simple. En rejoignant ma communauté et en mettant ton don à notre service. Expliqua-t-il avec un sourire triomphant.

-         As-tu perdu la tête, homme ?

Je sentais la rage bouillonner en moi. Comment osait-il penser que moi, la chef des Amazones, allais me mettre au service d’un homme ?

-         Plutôt mourir, conférais-je en lui crachant au nez.

-         Hum, dit-il de dégout en s’essuyant. Bien, dans ce cas, je vais immédiatement ordonner à mes gardes de tuer tes amies. Pour ce qui est de la torche, je vais l’emmener avec moi, et faire des expériences avec elle ... J’ai de très bon scientifiques. Imagine, tous les vampires invincibles, MOI, invincible ... Alors que faisons-nous ?

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