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Amazone'clan
18 juin 2009

Chapitre n°9

Aurore Glacée.

Point de vue Zena.

Cela faisait à peine 3 heures que nous étions arrivées, et il c’était déjà passé un peu trop de choses à mon gout. J’avais appris le passé tourmenté de Sheina, et comprenais maintenant pourquoi elle était si renfermée. J’avais aussi appris que nous, vampire, pouvions pleurer, mais uniquement des larmes de sang. J’ai toujours renfoncé ma peine au plus profond de moi. Jamais, depuis 200 ans, je n’avais pleuré. Mais aujourd’hui, devant la détresse de Sheina, je n’avais pu empêcher une larme de s’échapper. Je l’ai vite essuyée, je suis la chef, mes amies doivent pouvoir se reposer sur moi, penser que je suis courageuse. Seule Velga m’avaiy vu.

-         Ce n’est pas une preuve de faiblesse Zena, ne te cache pas, m’avait-elle tendrement glissé dans l’oreille

Cependant, elle n’avait rien rajouté. Cet environnement me rendait trop faible. Je cédais à l’amour et à la vulnérabilité. Le pire, c’était avec Nick ...

-         Viens, il faut que je te montre quelque chose, me susurra-t-il en me prenant par la taille.

Je n’en pouvais plus de me retenir.

-         Je te suis, balbutiais-je

Nous nous éclipsâmes discrètement, mais pas assez pour qu’Emara ne me remarque pas et me lance un clin d’œil lourd de sous-entendus. Je m’occuperai d’elle plus tard !

Arrivés dehors, il me prit par la main, et nous partîmes a l’opposé de la forêt, vers les bords de la falaise

Je ne voyais absolument pas ce qu’il voulait faire, sachant qu’arrivés au bout, nous ne pouvions plus rien faire.

10000 pieds

plus bas, il y avait ce que je pensais être une bande de je ne sais quoi, mordu par des vagues en furies.

Nous avançâmes jusqu’au bord de la falaise.

-         Qu’est ce que tu veux faire ? demandais-je, suspicieuse

-         Tu me fais confiance ? me dit-il, un sourire narquois au bord des lèvres.

-         Euh je ne sais pas ... Commençais-je

-         Donne-moi ta main, m’interrompit-il

-         Quoi mais qu’est ce que tu ...

-         Tu es prête ? 1 ... 2 ...

-         Quoi ?! Tu ne veux quand même pas que l’on saute !

-         Et pourquoi pas ? Ca ne nous tuera pas !

-         Mais tu es complètement ...

-         TROIS !

-         Mais nan, mais ...

Et il sauta, m’emportant avec lui. Malgré le fait d’être vampire, la hauteur était tellement importante que je sentis passer la chute. J’avais des frissons d’adrénaline. Mes cheveux volaient au vent. Nick avait la tête tourné vers moi, et me regardait d’un air moqueur. J’étais pleinement heureuse. J’inspirais une énorme bouffée d’air, ce qui ne servait absolument à rien, mais j’adorais la sensation qu’elle provoquait dans ma gorge, surtout à cette vitesse.

Le sol se rapprochait de plus en plus de nous. Je me préparais à atterrir, et surtout à me venger ...

Je me réceptionnais accroupie, les jambes légèrement écartées, une main posée sur le sol telle une griffe, devant, entre mes cuisses, et l’autre, de la même façon, mais derrière mes fesses.

L’endroit où nous avions atterris était magnifique. La plage d’un blanc nacrée s’étendait en croissant de lune, happé par les vagues violente, reflétant mon désir vengeur. L’eau, d’un bleu profond, surplombé d’un soleil violent, éclatait en écume blanche sur des rochers invisibles. Je comprenais d’où Nick avait trouvé son inspiration pour sa vision ...

Ces réflexions n’ayant durées qu’une seconde, je dégageais un pied vers la gauche, la où se tenait le bel Apollon, et essayé de le renverser d’un coup de pied circulaire à ras du sol.

Il l’évita lestement en un salto arrière, histoire de m’impressionner. J’éclatais d’un rire léger et musical, tout en me jetant sur lui. Ce à quoi il ne devait absolument pas s’attendre, vu que je fonçais sur lui, le mettant à terre facilement. Nous fîmes quelques tonneaux, et je me retrouver alors en position de soumission, c’est-à-dire sous lui, ce qui ne me plu absolument pas. Une lueur de désir alluma son regard et, dégageant une main de sous ma taille, il essaya de m’arracher mon haut pour mettre ma poitrine à nue. Je riais encore plus, attrapait sa main, et l’envoyais blackbouler au pied de la falaise avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit. Je me relevais, un regard supérieur et un sourire hautain sur les lèvres ... Les mains sur les hanches, j’attendais qu’il s’aperçoive de ce que je venais de lui infliger. Il se releva, secoua la tête, et s’avança vers moi.

-         Waouh, dis donc, tu ne te laisse pas faire !

-         N’oublie jamais que je suis

la Chef

des Amazones, dis-je d’un ton supérieur, grave et agressif.

Il me regarda avec des yeux tellement ronds qu’on aurait dit un personnage de dessins-animés ! Je riais à gorge déployée, puis me laissais tomber sur le sable doux, m’étalais de toute ma longueur, et attendait que le soleil se lève.

Nick vînt prés de moi, et s’assis délicatement, effleurant ma cuisse, ce qui provoqua une décharge de frissons dans tout mon corps.

-         Quand je ne sais plus quoi faire et que j’ai les idées noires, je viens me ressourcer ici. Le mouvement des vagues m’aide à réfléchir.

-         Cela t’arrive-t-il souvent ? demandais-je, impressionnée qu’il se livre à moi aussi vite.

-         En ce moment oui, commença-t-il.

-         Puis-je t’apporter mon aide ?

-         Non, tu ne peux rien faire ...

Je ne répondis pas, me contentant de garder les yeux fermés.

-         C’est hum ... Ma mère est morte il y a un mois ...

-         Ho, par qui a-t-elle était tuée ? demandais-je, sentant la colère poindre en moi.

-         Ho, personne. Je parle de ma mère biologique. Elle est décédée de sa belle mort ...

-         Ha, je suis désolée ... commentais-je, sentant toutes émotions autre que la compassion s’envoler. Quel âge avait-elle ?

-         110 ans ... autant dire qu’elle a vécu. Depuis mes 20 ans, elle ne m’a plus revu. Je sentais très bien qu’elle n’allait pas survivre longtemps. La nuit de sa mort, je suis allé la voir, pour lui dire combien je l’aimais et combien elle me manquait. Je suis la dernière personne qu’elle a vue ...

-         Tu as bien fait, le rassurai-je. Mais alors, quel âge as-tu, toi ?

-         92 ans. Elle m’a eu à 18 ans. Le lendemain de ses 18 ans. Elle m’a toujours dit que j’avais été son plus beau cadeau d’anniversaire, dit-il, une pointe de nostalgie dans la voix.

-         Je pense qu’elle avait raison ...

Je plantais mes yeux dans son regard, attendant qu’il bouge. Il se rapprocha, se coucha sur moi, et commença à embrasser ma clavicule, puis mon cou, tout en remontant le long de celui-ci. Il passa ensuite à mon menton, et il s’écrasa sur ma bouche. Je lui rendis son baiser, enlever précipitamment mes habits, et lui arrachais les siens. Son corps glacé resta contre le mien jusqu'à ce que le soleil face son apparition, révélant ainsi à quiconque notre vraie nature.

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Commentaires
A
http://passionyaoi.canalblog.com/<br /> <br /> viens y faire un tour et laisse moi des commentaires ^^<br /> est pour quoi pas être partenaire ???<br /> <br /> Aya
L
vite vite la suite lol
C
superbe chapitre en plus je m'imagine la plage où ils se trouvent et çà donne envie.<br /> j'attend la suite
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